Des mots simples et des images fortes : ce sont les ingrédients qui font toute l'intensité et la réussite d'un conte. Pour notre plus grand bonheur, Jean-Claude Grumberg les réunit avec grâce et dextérité dans La Plus précieuse des marchandises.
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Un bois touffu, un pauvre bûcheron, une pauvre bûcheronne, la faim, le froid. Il en fallait du talent pour écrire un conte qui commence comme Le Petit Poucet... mais s'en éloigne très rapidement. Car, au milieu de cette forêt, passe un train pas comme les autres, et, tout autour, sévit la seconde guerre mondiale.
Je n'ai pas envie de vous en dire plus sur l'histoire, ce serait la gâcher. Laissez-vous porter par ce court récit qui mérite d'être élevé au rang de ces petits livres à la puissance et à la résonnance exceptionnelles, comme Matin Brun de Franck Pavloff ou encore Le Petit Prince de Saint-Exupéry. La Plus précieuse des marchandises tresse brillamment différents niveaux de lecture : ce conte réussit par son style à raviver notre âme d'enfant tout en affolant nos repères et nos connaissances d'adulte. Il restera gravé longtemps dans ma mémoire. Une ode à l'amour et à l'espoir, en ces temps difficiles, ça ne se refuse pas, alors, foncez ! C'est aussi une belle idée de cadeau à offrir aux amoureux de l'Histoire et des textes puissants... Noël approchant, comme d'habitude, je dis ça, je dis rien ;-)