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La Mante


Il suffit parfois d'un petit tweet pour faire gazouiller toute la communauté des utilisateurs·rices de Netflix dont je fais partie. Et dont fait également partie Stephen King, auteur à succès dont on ne compte plus les romans ayant bénéficié d'une adaptation cinématographique (Shining, La Ligne Verte, Les Evadés …). Aussi quand le "roi de l'épouvante" fait l'éloge d'une série française sur la tweetosphère, et pour paraphraser un groupe de hauts philosophes créoles, ça fait chanter les oiseaux :

"Je prends du plaisir devant La Mante. Elle explore de nouveaux domaines du macabre. Je crois que je n'avais encore jamais vu un homme se noyer peu à peu dans le tambour d'une machine à laver industrielle. Même pas dans un film de Rob Zombie."

— Stephen King (@StephenKing) Janvier 27, 2018

Il n'en fallait pas plus pour me mettre en appétit et dévorer cette série depuis ce bon petit nid douillet que forme mon canapé. Le pitch ? Jeanne Deber, tueuse en série incarcérée depuis plus de vingt ans (grandiosement interprétée par Carole Bouquet), voit sa série de meurtres recopiée à l'identique par un copycat (ravissant petit mot dont j'ignorais l'existence jusqu'alors, qui désigne un "imitateur agissant de manière similaire à une action lue dans les médias" (merci l'ami Wikipedia)). Surnommée la Mante en raison de ses proies toujours masculines, chacune assassinée selon un rituel animal différent (rappelons que la réputation de la mante religieuse est de manger son partenaire après l'accouplement), Jeanne accepte d'aider la police à traquer son copycat à la condition que son interlocuteur soit uniquement son fils, Damien Carrot (flic incarné avec justesse par Fred Testot). Ce dernier refuse tout contact avec elle depuis son arrestation.

Ça ne vous donne pas envie de picorer quelques épisodes ?

Vous auriez pourtant tort de vous en priver : à mi-chemin entre Dexter et Le Silence des agneaux, ce thriller réussi captive autant qu'il fait augmenter le rythme cardiaque au fur et à mesure de ses six épisodes de 50 minutes. Si les trois premiers sont relativement lents au démarrage, difficile de ne pas être complètement absorbé·e par l'intrigue haletante, finement déroulée sous haute tension dans la deuxième moitié de la série. De plus, Carole Bouquet, Fred Testot, Fréderique Bel et Jacques Weber sont époustouflants et compensent heureusement le piètre jeu d'autres protagonistes (ben oui m'sieurs dames, quoi qu'on en dise, les séries françaises ont encore un bout de chemin à faire avant d'être tout à fait à la hauteur de leurs cousines américaines).

Bref, si vos mandibules sont en manque de thrillers croustillants, foncez croquer la Mante !

Et pour rester dans la même ambiance, ou presque... (Cliquez donc !)

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